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Valeurs eschatologiques fondamentales

1. Je n’adopterai pas une vision de la fin des temps qui redonnerait de l’autorité à un diable rendu impuissant.

2. Je n’accepterai pas une eschatologie qui n’offre pas d’avenir à mes enfants, en créant une manière de voir qui décourage le désir de laisser un héritage.

3. Je ne tolérerai aucune théologie minant en même temps et l’ordre de Jésus de faire des disciples de toutes les nations et le Notre Père qui demande que la volonté de Dieu soit faite sur la terre comme dans le ciel.

4. Je refuserai toute interprétation des Écritures qui détruit tout espoir pour les nations et mine notre mandat de restaurer des villes en ruines.

5. Je n’adopterai pas une eschatologie qui modifie la nature d’un Dieu bon.

6. Je refuse d’embrasser un état d’esprit célébrant les mauvaises nouvelles comme un signe des temps et la condition nécessaire pour le retour de Jésus.

7. Je suis opposé à toute position doctrinale qui repousse les promesses de Dieu dans un temps inatteignable par ma génération et qui m’enlève toute responsabilité de croire en Dieu pour leur réalisation pendant ma vie.

8. Je ne crois pas que les derniers jours sont un temps de jugement ni que Dieu a donné à l’église le droit d’appeler la colère sur les villes pécheresses. Il y a un jour du jugement où c’est Dieu qui jugera l’homme, et non pas nous.

Traduction libre d’un texte de Kris Vallotton trouvé dans 10 Reasons Why the Rapture Must be Left Behind de S. D. Morrison

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Maranatha! Jésus revien-t (-s)?

Je me sentais mal à l’aise avec la conception fréquente dans certains milieux d’un retour de Jésus possible à tout moment et surtout pour nous arracher à un monde qui va de mal en pis. Un retour de Jésus-Christ semblable à une fuite.
Cela me semblait passablement contradictoire avec nombre de paroles de Jésus-Christ, comme celles du Notre Père où nous prions pour que sa volonté soit faite sur Terre, ou celles où il nous appelle à être le sel et la lumière du monde. S’enfuir de ce monde est comme un aveu d’échec par rapport à la volonté exprimée par Jésus.
Convaincu que le rôle de l’Église est de manifester la victoire de Jésus-Christ sur Terre et non d’être un petit club d’élus centrés sur eux-mêmes en attente de départ, je ne savais plus très bien où situer le retour de Jésus-Christ dans ce contexte.
Cela fait déjà longtemps que j’ai la conviction que Jésus va venir chercher une épouse sans tache, ni ride. «Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible.» Éphésiens 5:25-27.
Un peu plus loin, Paul écrit: «Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église.» Éphésiens 5:32.

Je crois finalement que la réponse à mon interrogation se trouve là et qu’elle donne une direction à notre service. Jésus reviendra pour une épouse parée de tous ses atours, de tous les dons (charismes) que Jésus lui a donnés. Une épouse qui se sera faite belle et préparée à recevoir dignement son époux. L’image d’Esther est ici parlante. Elle avait le temps et tout ce qui était nécessaire pour être la plus belle possible pour le jour de sa rencontre avec le roi.
De même, les Écritures nous disent que nous avons reçu tout ce qui est nécessaire pour mener une vie abondante et qui honore notre Seigneur.
Pierre a écrit: «Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quelles ne doivent pas être la sainteté de votre conduite et votre piété, tandis que vous attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront!» 2 Pierre 3:11-22. Il est donc de notre responsabilité de hâter le retour de notre Seigneur.
Je crois donc que Jésus va revenir quand son épouse se sera pleinement préparée et qu’elle sera triomphante, et que le rôle des apôtres est de préparer la fiancée pour qu’elle soit parfaite à tous égards.

À mes frères et sœurs qui gémissent en attendant un retour qui semble tarder, je leur dis, tournez-vous vers le Seigneur, recevez de Lui tout ce qui est nécessaire pour mener une vie portant beaucoup de fruits. Ne tournez pas vos regards vers le Ciel, mais préparez la Terre pour le retour du Seigneur. Ainsi vous ne serez ni passifs, ni découragés.

Pour ceux qui disent que le monde va de mal et pis, réfléchissez sur vos voies, reconnaissez que l’état du monde s’aggrave à cause de l’infidélité de l’Église, à l’instar du bateau de Jonas qui était secoué et près de sombrer à cause de l’infidélité du prophète. Si le monde va mal, c’est parce que l’Église démissionne et en faisant cela elle déshonore son Seigneur.

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Voilà pourquoi je ne m’attends pas à aller au ciel (Howard Snyder)

Traduction de:Why I Don’t Expect to Go to Heaven, 

Quinze raisons pour lesquelles je ne m’attends pas à aller au ciel

1. Parce que quand Jésus a dit : « Je vais vous préparer une place », il n’a pas parlé du ciel (Jean 14:2-4).

2. Parce que la « place » à laquelle Jésus fait référence en Jean 14 n’est que dimensionnellement éloignée de la Terre, mais pas géographiquement ou spatialement.

3. Parce que « la parole a été faite chair, » et non seulement esprit (Jean 1:14).

4. Parce que Jésus s’est physiquement relevé d’entre les morts et qu’il a clairement dit qu’il n’était ni un fantôme, ni une apparition, ni un simple esprit.

5. Parce que Jésus n’a pas abandonné sa chair quand il est monté aux cieux.

6. Parce que Romains 8:21-23 promet « la rédemption de nos corps » quand toute la création « sera libérée de l’esclavage de la corruption. »

7. Parce que Pierre a prêché que nous attendons maintenant le retour de Jésus « pour qu’il restaure tout, comme Dieu l’a promis il y a longtemps à travers de ses saints prophètes » (Actes 3:21).

8. Parce que Dieu a l’intention de répondre pleinement à notre prière pour que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel..

9. Parce que le Messie « ne se découragera point et ne se relâchera pas, jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre, » et parce que la Terre sera « remplie de la connaissance de l’Éternel, comme l’eau couvre le fond des mers » (Esaïe 42:4, 11:9).

10. Parce que le Nouveau Testament parle de deux venues de Jésus Christ sur Terre, mais seulement d’un départ.

11. Parce que nulle part la Bible ne parle « d’aller au ciel. »

12. Parce que le sens fondamental du mot « ciel » (quand il ne se réfère pas au ciel physique) est la présence de Dieu.

13. Parce que nulle part la Bible ne dit que la « Terre promise » c’est le ciel.

14. Parce que la promesse finale est une Terre renouvelée, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, et une création restaurée.

15. Parce que Jésus est venu « pour détruire les œuvres du diable » (1 Jean 3:8), pour purifier de tout mal, mais pas pour détruire la Terre qu’il a créée.

Voilà ! Ces quinze pourraient bien sûr être quinze cents si toutes les Écritures pertinentes étaient référencées. Et je n’ai même pas cité mon verset préféré au sujet du dessein de Dieu et de son plan pour réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre. (Éph. 1:10).

Alors, que se passera-t-il quand je mourrai physiquement ? Je m’attends à être dans la présence constante directe, joyeuse et paisible du Seigneur, Père, Fils et Saint-Esprit. Jésus a appelé cela « Paradis » (Luc 23:43), comme l’a fait Paul (2 Cor. 12:4). Jésus a dit qu’il y avait beaucoup de place dans la maison de son père, et qu’il ne fallait pas s’inquiéter. Il y a beaucoup de chambres où nous pouvons loger jusqu’à ce que lui et nous retournions sur terre. Là où le ciel et la terre seront restaurés, le Royaume de Dieu dans la plénitude complète, la création guérie.

Pensez-y comme un pavillon de repos, une retraite, un relais sur la route, dans l’attente que le royaume de Dieu soit pleinement « préparé » (Jean 14 : 2) et voyez-y le glorieux et joyeux accomplissement total, de toutes les promesses rédemptrices de Dieu.

Cela vaut certainement la peine de s’attendre à cela entre la mort physique et la résurrection finale.

Ensuite, les choses vraiment créatives commenceront.

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Enfer, ou pas?

Ces derniers temps aux États-Unis il y a eu pas mal de remous après la publication du dernier livre de Rob Bell. Il y pose la question de la compatibilité de l’amour de Dieu avec l’enfer et en particulier avec des souffrances éternelles. Je n’ai pas lu ce livre, mais il me semble qu’il pose plus la question plutôt que d’y amener des réponses définitives.

J’aimerais vous partager ma compréhension actuelle de ce sujet difficile.

Pendant longtemps, j’ai défendu plutôt mollement la position évangélique habituelle sur le sujet. Mollement, comme beaucoup, car c’est une question assez troublante. Parfois, on subit la pression de l’horreur de l’enfer pour nous mener à évangéliser plus, mais il ne semble pas que ce soit une motivation très convaincante, vu le peu d’effets.

Mais depuis un deux ans, ma position à ce sujet a radicalement évolué.

D’abord, j’ai entendu parler sur internet du témoignage d’un Américain (encore un !), qui avait été en enfer et qui y avait souffert de démons. Curieux, comme d’habitude, j’ai voulu en savoir plus et j’ai appelé papa Google à la rescousse. J’ai été surpris de trouver de fortes remises en question bibliques d’un tel témoignage, démontrant qu’il n’y avait rien de biblique à une telle expérience et que cette notion de l’enfer devait beaucoup plus à la Divine Comédie de Dante qu’aux Écritures. Poursuivant ma recherche j’ai découvert la doctrine de l’annihilationisme : elle dit que si le feu brûle éternellement, c’est pour consumer, pour réduire en cendre, pas pour conserver indéfiniment dans la souffrance. Cette compréhension semble beaucoup plus proche de la compréhension juive de l’époque de Jésus que celle des tourments éternels. John Stott, qui était une référence, sinon la référence évangélique dans le monde anglo-saxon avait des difficultés avec la doctrine des tourments éternels et il penchait du côté de l’annihilationisme. Un Dieu qui ferait souffrir éternellement des hommes paraît bien pire qu’un Hitler.

De plus, il y a un gros problème avec la doctrine de l’enfer, surtout en français, c’est que le mot n’apparaît pas dans la plupart des bibles. Enfer vient du mot latin « infernus » (qui est en dessous), et quand on est enterré on est en dessous du sol, donc cela pourrait signifier « séjour des morts », mais en faire un lieu de tourments et de souffrances paraît aller bien au-delà des textes.

J’insère ici une citation de Wikipedia qui montre que ce n’est qu’assez tardivement que la doctrine évangélique actuelle, qui dérive de celle du catholicisme, a été acceptée :

Au début de la chrétienté : Les premiers écrivains chrétiens utilisèrent le terme enfer pour désigner les limbes des pères, dans lesquels les âmes des justes décédés avant l’avènement du Christ attendaient leur rédemption, et qui sont mentionnés dans le Symbole des Apôtres, « Il [Christ] descendit aux enfers », le purgatoire, lieu de purgation des péchés véniels et qui conduit toujours au ciel, et enfin le lieu de châtiment de Satan et des autres anges déchus ainsi que de tous les mortels morts sans s’être repentis de leurs péchés graves. Cette dernière interprétation est la plus acceptée de nos jours.

La croyance dans l’existence de limbes pour les jeunes enfants non baptisés, où ils auraient joui d’une félicité naturelle mais où le bonheur suprême de voir Dieu leur était refusé, n’a jamais été officialisée par l’Église catholique avant d’être définitivement balayée le 19 avril 2007, comme contraire à l’universalité du salut offert par le Christ à tous ceux qui le veulent8.

La durée des châtiments en enfer a fait l’objet de controverses depuis les premiers temps du christianisme. L’écrivain et théologien chrétien du IIIe siècle Origène et son école, l’école d’Alexandrie, enseignaient que ces châtiments avaient pour but de purifier des péchés, et qu’ils étaient proportionnels à l’importance des fautes commises. Origène soutenait qu’avec le temps l’effet purificateur serait obtenu chez tous, même les mauvais, que le châtiment finirait par cesser et que ceux qui se trouvaient en enfer pourraient enfin avoir droit au bonheur. Cette doctrine fut condamnée par le deuxième concile de Constantinople en 553, et la croyance en un châtiment éternel en enfer devint caractéristique des Églises orthodoxe et catholique. Elle passa également dans les symboles des Églises réformées, mais la doctrine de l’enfer fut rejetée par les penseurs les plus radicaux de la Renaissance. ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Enfer #Selon_le_christianisme )

Mais cette citation me paraît inexacte pour l’orthodoxie. Chez les Orthodoxes, il n’y a qu’un seul lieu après la résurrection générale, tous seront dans la présence sainte de Dieu. J’en ai déduit que ceux qui aiment Dieu et qui ont été délivrés de la corruption par leur adhésion au Fils de Dieu vivront dans sa parfaite lumière et en jouiront pleinement. Mais sa lumière sainte brûlera toute corruption et elle brûlera ce qui est corrompu. Je crois que certains seront complètement corrompus et seront anéantis, tandis que beaucoup seront purifiés de leur corruption et qu’ils survivront et même qu’ils vivront éternellement.

Dans ma compréhension, il faut aussi relever que la notion « d’aller au ciel » donne une conception erronée de la vie éternelle. Bibliquement, il n’y a pas de survie de l’âme, mais une résurrection corporelle générale sur une terre et dans un univers renouvelés et débarrassés de la corruption, mais c’est un point que je développerais un autre jour.

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