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Valeurs eschatologiques fondamentales

1. Je n’adopterai pas une vision de la fin des temps qui redonnerait de l’autorité à un diable rendu impuissant.

2. Je n’accepterai pas une eschatologie qui n’offre pas d’avenir à mes enfants, en créant une manière de voir qui décourage le désir de laisser un héritage.

3. Je ne tolérerai aucune théologie minant en même temps et l’ordre de Jésus de faire des disciples de toutes les nations et le Notre Père qui demande que la volonté de Dieu soit faite sur la terre comme dans le ciel.

4. Je refuserai toute interprétation des Écritures qui détruit tout espoir pour les nations et mine notre mandat de restaurer des villes en ruines.

5. Je n’adopterai pas une eschatologie qui modifie la nature d’un Dieu bon.

6. Je refuse d’embrasser un état d’esprit célébrant les mauvaises nouvelles comme un signe des temps et la condition nécessaire pour le retour de Jésus.

7. Je suis opposé à toute position doctrinale qui repousse les promesses de Dieu dans un temps inatteignable par ma génération et qui m’enlève toute responsabilité de croire en Dieu pour leur réalisation pendant ma vie.

8. Je ne crois pas que les derniers jours sont un temps de jugement ni que Dieu a donné à l’église le droit d’appeler la colère sur les villes pécheresses. Il y a un jour du jugement où c’est Dieu qui jugera l’homme, et non pas nous.

Traduction libre d’un texte de Kris Vallotton trouvé dans 10 Reasons Why the Rapture Must be Left Behind de S. D. Morrison

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14 manières fréquentes de tordre l’Évangile (Howard Snyder)

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HOWARD SNYDER

14 manières fréquentes de tordre l’Évangile

Posté le 3 janvier 2014 par Howard Snyder

1. Interpréter l’Évangile principalement par l’épître aux Romains.

Les écrivains bibliques, y compris Paul, nous disent d’étudier l’ensemble des Écritures et de les interpréter à travers de cette globalité. Mais la tendance persistante à voir l’épître aux Romains comme la clé de toute l’Écriture persiste. Et l’Église et le monde en souffrent. (Voir mon article sur Seedbed, « Misplacing Romans » {Mal situer l’épître aux Romains}.)

2. Se concentrer uniquement sur « le salut personnel. »

La Bible n’enseigne pas le « salut personnel » de la façon individualiste et privée que cette expression en est venue à signifier. Au contraire, elle enseigne de multiples façons et au travers de nombreuses métaphores la réconciliation de toutes choses (par exemple, Éphésiens 1, en particulier le verset 10 : « … réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la Terre. » 1:10, LSg, et Colossiens 1, en particulier le verset 20 : il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix.) – néanmoins pas sans jugement.

3. Faire du Ciel le but.

La Bible et les credo des premiers chrétiens ne disent rien sur « aller au Ciel ». Pourtant, cette phrase est devenue pratiquement synonyme de salut dans bien des esprits. La Bible se concentre sur l’accomplissement de la volonté de Dieu sur la Terre comme au Ciel, et de la rédemption ultime de toute la création, pas une scission cosmique éternelle entre la Terre et le Ciel.

4. La division entre clergé et laïcs.

C’est l’un des premiers signes du « mystère de l’iniquité » dans l’Église. Une fois que Satan nous a convaincus que seulement quelques-uns (et principalement des hommes d’un certain type) sont appelés dans « le ministère, » il a réduit l’efficacité de l’Église de nonante pour cent. La division entre clergé et laïcs est donc plus débilitante que tout autre préjudice dans l’Église. Elle porte atteinte à la doctrine biblique du sacerdoce des croyants, celle des dons de l’Esprit, et celle de l’appel universel à la diaconie (ministère, service).

5. Penser que l’économie et la politique ne sont pas directement des préoccupations liées à l’Évangile.

Cloisonner l’Évangile de l’économie et de la politique, en les situant en dehors de notre vie de disciple, est un dualisme non biblique. L’Évangile est une réalité économique et politique, alors par définition l’Église est autant économique que politique. Mais, l’économie et la politique doivent être interprétées à la lumière de l’Évangile, et non l’inverse. Le Royaume de Dieu en est le cadre général.

6. Rendre la communauté secondaire.

Les auteurs du Nouveau Testament se concentrent beaucoup plus sur la communauté, sur le corps du Christ, sur le fait que nous sommes membres du Jésus-Christ et par conséquent les uns des autres, que sur n’importe quel autre sujet. Moins la communauté est authentique au sens biblique de partage mutuel, de koinonia, plus les différences doctrinales viennent au centre et plus l’Église se concentre sur toute autre chose que la communauté. C’est pourquoi je traite tellement de ce sujet dans mon livre Community of the King (la communauté du roi) et dans d’autres.

7. Négliger l’Ancien Testament.

Ici, les deux erreurs les plus courantes sont : négliger l’holisme des desseins salvifiques de Dieu tels que révélés dans l’Ancien Testament, et accepter le mythe que toutes les vérités importantes de l’Ancien Testament deviennent « spiritualisées » dans le Nouveau. Ainsi, « terre promise », par exemple, vient à signifier « ciel » ou, une certaine expérience spirituelle intérieure. Quand cela se produit, les prédicateurs creusent l’Ancien Testament à la recherche de pépites « spirituelles » qui ont souvent peu à voir avec le contexte biblique historique et avec le sens.

8. Limiter la justice à la droiture personnelle.

Dans l’Ancien Testament, les Psaumes, les Prophètes, la Loi, la Sagesse, couplent constamment la justice et le droit as comme les deux faces de la même réalité globale. Notez, par exemple, le nombre de fois que la justice et le droit sont couplés et utilisés de manière presque interchangeable dans la poésie hébraïque.

Pourtant, l’Église les sépare souvent de différentes manières ; par exemple le droit parle de moralité personnelle et la justice de quelque chose dont Dieu prend soin lui-même grâce à l’expiation et/ou à une condamnation définitive. C’est carrément non biblique.

9. Négliger l’intercession.

Plus je lis sur la prière dans la Bible, sur Moïse, David, Les Prophètes, Job, sur la vie et l’exemple de Jésus, les Épîtres, plus je suis convaincu que l’Église en général et moi-même, nous avons négligé le ministère essentiel de l’intercession. Au travers du mystère de la prière et de l’Esprit de Dieu, l’intercession persévérante du peuple de Dieu peut (et souvent le fait) changer le cours de l’histoire et celui des relations entre les nations et entre les peuples et entre les religions, tout aussi bien que rejoindre nos besoins plus immédiats et personnels.

La prière d’intercession est un des principaux moyens de chercher d’abord le royaume de Dieu.

10. Des « croyants » à la place de disciples.

Jésus appelle et forme des disciples afin que le corps du Christ devienne une communauté de disciples du Royaume de Dieu. Le Nouveau Testament utilise rarement le mot « croyants ». Aujourd’hui, cette réalité est déformée par la tendance d’utiliser « croyants » au lieu de « frères » dans les traductions modernes (ceci afin d’être plus inclusives) ou alors d’utiliser des pronoms comme « eux ».

Ce qui importe n’est pas le nombre de croyants, mais le nombre de disciples, et par conséquent le ministère de faire des disciples.

11. Substituer le royaume de Dieu par le Ciel.

Dans la Bible, le Royaume de Dieu englobe la réalité, la souveraineté et l’amour de Dieu. Il ne s’y trouve aucun dualisme esprit/matière. La plupart des gens du temps de Jésus le comprenaient ; ils savaient, par exemple, que « Royaume des cieux » dans Matthieu était juste une manière différente de dire « Royaume de Dieu ».

Dans la Bible, nous voyons le royaume de Dieu comme étant à la fois présent et futurs, céleste et terrestre, personnel et social, soudain et graduel, intérieur et extérieur, dans une dialectique mystérieuse avec l’Église qui est en elle-même ni le royaume de Dieu, ni séparable du royaume de Dieu.

12. Réduire la foi à un seul domaine de nos vies.

Nous compartimentons. Notre marche chrétienne se réduit seulement à une part de nos vies, et cette part est souvent réduite à ce que nous croyons.

Mais, à présent, demeurent : la foi, l’espérance et l’amour – et la Bible indique clairement ce qui est le « plus grand » et le plus englobant des trois. Selon l’Évangile, la foi n’est pas la réalité ultime, elle est le moyen menant à aimer Dieu et les autres ainsi que toute la création divine avec tout notre être. Et ceci 24/7, comme on dit.

La Bible présente la foi agissant par l’amour ; l’amour étant activé par la foi et actionné par l’espérance – une confiance intégrale dans les étonnantes promesses de Dieu d’un plein-salut-pour-toute-la-création.

13. Ignorer Genèse 9.

Il y a une immense littérature sur la théologie de « l’alliance » ou « fédérale » (du latin « alliance »). Pourtant, curieusement, cette théologie commence presque toujours par l’alliance de Dieu avec Abraham (avec peut-être une allusion à Genèse 3:15). Pourtant, la première alliance biblique explicite se trouve dans Genèse 9, où Dieu établit son « alliance entre Lui et la Terre » (Genèse 3:13).

L’accent est explicite et répété : une alliance avec les humains et avec toutes les sortes d’êtres vivants. Si notre compréhension du salut saute de Genèse 3 à Genèse 12, nous ratons les enseignements bibliques essentiels sur le monde créé et cela déforme tout le reste de la Bible.

14. Divorcer la vie de disciple du soin de la création.

Quand nous négligeons ou déformons la révélation biblique sur monde créé, nous réduisons l’Évangile de beaucoup par rapport aux les promesses de la Bible. Nous le faisons à notre propre perte ; nous appauvrissons l’Église ; nous surspiritualisons l’expérience chrétienne et nous réduisons la dynamique de la mission chrétienne.

Quand on voit comment la vie de disciples et le soin de la création sont inséparablement liés dans le plan de Dieu, l’Église devient puissante avec patience et humilité « pour renverser des forteresses » (2 Cor 10:4).

Il y a, bien sûr, beaucoup d’autres façons de tordre l’Évangile. Chaque fois que nous détournons notre regard de Jésus-Christ et que nous interprétons l’Évangile à travers d’autres lunettes, nous avons des problèmes.

Utilisez le verbe que vous souhaitez : tordre, déformer, fausser, miner, neutraliser, châtrer, émasculer, annuler, dépouiller – le problème persiste et appelle à une vie de disciple basée attentivement sur la Bible, et christocentrique.

Le Saint-Esprit a été répandu à la Pentecôte, mais déjà dans le Nouveau Testament, nous voyons les Apôtres luttant contre des distorsions émergentes.

Et pourtant, souverainement, étrangement, l’Esprit de Dieu est à l’œuvre et il continuera à remplir les promesses et à guider le corps du Christ dans « toute la vérité » (Jean 16:13) jusqu’à ce que « la Terre [soit] remplie de la connaissance du Seigneur, comme les eaux couvrent la mer » (Ésaïe 11:09).

Howard Snyder

Ancien professeur d’histoire et de théologie missionnaire du Asbury Theological Seminary (1996-2006); il fait maintenant de la recherche et la rédaction à Wilmore, au Kentucky. Professeur d’Études wesleyennes, au Tyndale Seminary, à Toronto, 2007-2012. Auparavant il a été ensaignant et pasteur à São Paulo, au Brésil à Detroit, au Michigan; et à Chicago, dans l’Illinois. Le principal intérêt du Dr Snyder est la puissance et la pertinence de Jésus-Christ et de son royaume dans le monde d’aujourd’hui et de demain. Il a, entre autres, écrit : The Problem of WineskinsCommunity of the King, et plus récemment, Salvation Means Creation Healed.

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Une quadruple bénédiction franciscaine (pour cette nouvelle année)

Que Dieu vous bénisse d’un inconfort agité face aux réponses faciles, aux demi-vérités et aux relations superficielles, de sorte que vous pouvez rechercher la vérité avec audace et avec un amour profond dans votre cœur.

Que Dieu vous bénisse d’une sainte colère face à l’injustice, à l’oppression et à l’exploitation des personnes, de sorte que vous puissiez inlassablement œuvrer en faveur de la justice, de la liberté et de la paix parmi tous les peuples.

Que Dieu vous bénisse du don de larmes à verser avec ceux qui souffrent de douleurs, de rejet, de famine ou de la perte de tout ce qu’ils chérissent, de sorte que vous puissiez tendre la main pour les réconforter et pour transformer leur douleur en joie.

Que Dieu vous bénisse avec suffisamment de folie pour croire que vous POUVEZ vraiment faire une différence dans ce monde, afin que vous deveniez capables, avec la grâce de Dieu, de faire ce que d’autres prétendent impossible.

Et que la bénédiction de Dieu Suprême Majesté et notre Créateur, de Jésus Christ, le Verbe incarné, qui est notre frère et notre Sauveur et de l’Esprit-Saint, notre Avocat et Guide, soit et demeure avec vous, aujourd’hui et pour toujours.

Tiré de http://crossroadjunction.com/2012/12/31/blessing/

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Témoignage d’Eberhard Arnold, membre fondateur des communautés Bruderhof

En attendant de réécrire quelques nouveaux textes, je vous encourage chaleureusement à lire le dernier de mon ami Tommy Ab sur son blog http://tommyab.wordpress.com/2012/01/18/temoignage-deberhard-arnold/#comment-1235

C’est un véritable encouragement pour un engagement chrétien qui ne se confine pas au spirituel désincarné.

Dans son texte, j’ai aussi découvert un lien sur le site francophone des éditions du Bruderhof avec de nombreux livres à télécharger.

Le Bruderhof est formé de plusieurs communautés de vies dans le monde qui cherchent à pratiquer le Sermon sur la Montagne.

Bonne découverte !

 

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Économie(s)

Pour changer une réflexion politico-économique.

L’économie occidentale est en crise, et mon pays, la Suisse, s’en tire encore relativement bien, sauf vis-à-vis de la dévaluation de l’Euro, ce qui rend nos marchandises trop chères à l’exportation vers ces pays. En même temps, la dévaluation de l’Euro rend les marchandises de ces pays moins chères en Suisse, et rend très avantageux de faire ses achats en France, ou dans les pays limitrophes.

Mais pourquoi, nous Suisses, déjà avantagés par la force de notre économie devrions-nous profiter de la faiblesse de nos voisins ? Surtout qu’en le faisant nous affaiblissons à la longue notre propre économie. Pourquoi, au lieu de baisser les prix des marchandises venant de la zone Euro, ne pas garder ces marchandises au même prix et de faire profiter notre industrie d’exportation de cette plus value en la taxant et la redistribuant ?

 

Une autre réflexion économique, notre gouvernement subventionne les énergies renouvelables, ce qui est bien. Mais pourquoi subventionner des panneaux photovoltaïques d’origine chinoise de la même manière que des panneaux photovoltaïques indigènes ? Pourquoi affaiblir notre propre économie par ces subventions ?

Il me semble plus loin que nous devrions tous, individus, entreprises et collectivités, chercher à consommer le plus possible local, ensuite national, ensuite européen, et ensuite seulement plus large. Est-ce que notre intérêt n’est pas de fortifier notre économie, plutôt que de l’affaiblir en ne songeant qu’à notre porte-monnaie ? Sans compter la dimension écologique de la consommation de biens qui viennent de près.

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Indignés?

J’ai une sympathie toute particulière pour les Indignés et les Occupants, et pour leurs revendications. Ils rejettent l’égoïsme et l’injustice d’un monde centré sur la recherche du profit et prêt à tout pour le maximiser. Mais l’histoire nous montre que même si ce type de mouvement peut avoir un effet positif momentané, à la longue l’égoïsme reprend le dessus. Aucun système humain ne peut amener et assurer la justice et le respect de chacun. Tout leader finit par chercher son propre intérêt ou, au mieux, le maintien de ses acquis.

Je crois que ce qu’ils recherchent confusément est tout autre. Un seul leader de toute l’histoire humaine peut vraiment répondre à leurs attentes. Une seule société pourrait correspondre à leurs désirs les plus profonds. Ce leader c’est Jésus-Christ, le seul vrai leader-serviteur dont la motivation ultime est l’amour. Et cette société serait le peuple de Dieu, s’il était fidèle à son chef. Jésus-Christ est le seul juste et capable d’agir justement en tout point. Si l’Église était fidèle, elle serait ce peuple alternatif qui vivrait et rayonnerait les valeurs du Royaume de Dieu.

Je crois qu’Occupy et les Indignés sont un rappel au peuple de Dieu qu’il doit être le sel de la terre et la lumière du monde. Allons-nous être un peuple de frères autrement que dans nos cantiques creux et notre « communion » étriquée ? Allons-nous revenir à notre appel qui est d’être le Corps (l’incarnation) du Christ sur cette terre ? Quand nous prions « que ton règne vienne », sommes-nous prêts à en être les agents sur cette terre, ou nous réfugions-nous dans une religiosité éthérée et égoïste ?

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Le christianisme comme alternative (traduction)

Plus je me tourne vers la Bible, plus je me rappelle que le Royaume de Dieu est une alternative au Royaume du Monde. Le peuple de Dieu est appelé à être une alternative au brisement, au désespoir et à l’oppression que nous voyons autour de nous.

Dans le premier livre des Thessaloniciens, Paul nous rappelle de ne pas nous affliger comme si nous étions sans espérance. Les gens, les choses et les occasions disparaissent, mais nous ne devons pas nous affliger comme si nous ne possédions pas d’espérance. Dans les temps troublés que nous vivons, nous ne devons pas nous affliger comme si nous étions dépourvus d’espérance. Nous vivons dans l’espérance à laquelle Paul nous appelle : que les souffrances de cette vie mèneront à une plus grande gloire.

En ces temps de grandes souffrances qui nous environnent, en ces temps de pauvreté croissante, nous devons être une alternative au vide que nous voyons autour de nous ; nous sommes un peuple qui représente une grande gloire. Nous grinçons des dents, et nous endurons des douleurs et des épreuves comme tout le monde, mais nous nous tenons fermement à une paix qui n’est ni vide ni dénuée de sens. Nous pouvons servir ceux qui sont brisés, désespérés et opprimés, nous pouvons être une voix qui ne s’abandonne pas au cynisme, à la colère, et à la défaite.

Traduit du blog CHRISTIANITY FOR THE REST OF US

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