Ce matin au culte, l’un des textes proposés par la liturgie était :
« Moïse dit à l’Éternel : Voici, tu me dis : Fais monter ce peuple ! Et tu ne me fais pas connaître qui tu enverras avec moi. Cependant, tu as dit : Je te connais par ton nom, et tu as trouvé grâce à mes yeux. Maintenant, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître tes voies ; alors je te connaîtrai, et je trouverai encore grâce à tes yeux. Considère que cette nation est ton peuple. L’Éternel répondit : Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos. Moïse lui dit : Si tu ne marches pas toi-même avec nous, ne nous fais point partir d’ici. Comment sera-t-il donc certain que j’ai trouvé grâce à tes yeux, moi et ton peuple ? Ne sera-ce pas quand tu marcheras avec nous, et quand nous serons distingués, moi et ton peuple, de tous les peuples qui sont sur la face de la terre ? L’Éternel dit à Moïse : Je ferai ce que tu me demandes, car tu as trouvé grâce à mes yeux, et je te connais par ton nom. » Exode 33:12-17, LSg.
Cela a fait résonner deux choses en moi :
1° La différence entre la Première et la Nouvelle Alliance est assez ténue, ce n’est qu’une question de degrés ou de profondeur. Dans les deux cas, il y a fondation d’un peuple de Dieu. Il n’y a donc pas opposition, mais continuité. En spiritualisant trop l’Évangile, on désincarne cette réalité terrestre de peuple. Le dessein de Dieu est d’avoir un peuple qui lui appartienne et qui avance avec Lui.
2° Est-ce que nous nous attendons à ce que Dieu marche ainsi de manière sensible avec nos communautés et le vivons-nous ainsi ? Est-ce que Dieu est vraiment celui qui guide nos pas et qui nous rend ainsi reconnaissables par tous comme étant Son peuple ? Si Dieu ne marche pas de manière tangible avec nous comment être certains que nous avons trouvé grâce à ses yeux ?