Le retour… (méditation sur la souveraineté)

Désolé de vous avoir abandonné, vous, mes fidèles lecteurs et vous, les occasionnels, aussi.

Ayant été quelque peu secoué par des événements dans ma famille, j’ai eu d’abord la tête ailleurs et ensuite j’ai eu de la peine à revenir à mes bonnes habitudes.

Même si les événements n’ont pas disparu et ne vont sans doute pas disparaître très prochainement, j’ai néanmoins retrouvé la paix et l’assurance que Dieu tient tout entre ses mains.

Mais je tiens à préciser que je crois que tout est entre ses mains, car je lui ai confié la situation et non pas parce que je crois que tout ce qui arrive est l’expression de sa volonté ou de sa permissivité.

Si nous sommes appelés à prier « que ta volonté soit faite », cela sous-entend que sa volonté ne s’accomplit pas sans notre collaboration volontaire et consciente. Dieu cherche des collaborateurs et veut nous rendre participants de ses œuvres.

Je crois aussi que nous sommes dans un monde déchu et corrompu, et que nous sommes tous peu ou prou dépendants de cela. Nous sommes malades, nous avons des handicaps et des faiblesses divers, et finalement nous mourrons.

Malgré tout, Dieu veut nous bénir dans ce monde et nous donner un avant-goût de ce que sera la vie de résurrection.

J’ai aussi l’impression avec ce que nous vivons actuellement dans ma famille que ce n’est pas spécialement le nombre de prières et le nombre de personnes qui prient qui amèneront forcément une amélioration. Au contraire, je me demande si parfois certaines prières bien intentionnées sont plus un poids qu’une aide.
Je crois que pour retourner une solution difficile, il faut plus chercher à se mettre au diapason de la pensée de Dieu et marcher pas à pas dans sa dépendance. En collaborant pleinement avec lui, nous ouvrons la porte à son action et à son intervention. Il faut que nos yeux restent fixés sur le chef de notre foi et non sur les difficultés.

En réfléchissant à ce partage, j’ai pensé au texte où Paul conseille à Timothée de boire un peu de vin pour ses fréquentes indispositions et aussi celui où il dit avoir laissé Trophime malade à Milet. À mon avis, cela signifie deux choses, que nous ne devrions pas nous attendre à la guérison de toutes nos faiblesses et de tous nos bobos dans le monde présent, ni que nous ne devrions les accepter passivement comme s’ils étaient la volonté de Dieu, mais qu’au contraire on devrait chercher à les alléger par les moyens à notre disposition. Cela semble certes évident et sage, mais malheureusement la sagesse me semble souvent manquer chez les chrétiens.

Soyez tous bénis au nom du Seigneur Jésus-Christ.

P.-S. J’en profite pour vous dire que je vais prochainement commencer un blog parallèle pour mes réflexions politiques (je suis membre du parti vert’libéral de mon canton) afin de ne pas mélanger les deux et de ne pas obliger les abonnés de lire sur des sujets qui ne les intéressent pas. L’adresse de ce blog sera http://musardise.wordpress.com/

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  1. #1 by Carine D. on 18 décembre 2011 - 17:39

    Je cite : « ce n’est pas spécialement le nombre de prières et le nombre de personnes qui prient qui amèneront forcément une amélioration. Au contraire, je me demande si parfois certaines prières bien intentionnées sont plus un poids qu’une aide. »

    Donc prier pour qu’une personne guérisse, par exemple, ne serait pas une bonne idée? Je trouve normal de vouloir la guérison d’une personne qu’on aime.

  2. #2 by Désiré Rusovsky on 19 décembre 2011 - 00:36

    Salut Carine, il me semble que des prières répétées pour un sujet ou un autre peuvent être une manifestation de manque de foi. “C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir.” Marc 11:24, LSg.
    Si on redemande, c’est qu’on ne croit pas qu’on l’a reçu! Ou, est-ce en sciant les côtes à Dieu que l’on finit par recevoir quelque chose de Lui?

    En même temps la prière soutenue peut être une marque de détermination qui montre l’importance du sujet à nos yeux. “Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier, et ne point se relâcher. Il dit: Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu et qui n’avait d’égard pour personne. Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait lui dire: Fais-moi justice de ma partie adverse. Pendant longtemps il refusa. Mais ensuite il dit en lui-même: Quoique je ne craigne point Dieu et que je n’aie d’égard pour personne, néanmoins, parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, afin qu’elle ne vienne pas sans cesse me rompre la tête. Le Seigneur ajouta: Entendez ce que dit le juge inique. Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard?” Luc 18:1-7, LSg.
    Dieu serait un drôle de papa s’il cédait à notre moindre caprice.

  3. #3 by janine on 16 janvier 2012 - 14:51

    Bonjour.
    Je partage ce que tu écris Désiré!

    J’espère un jour te recroiser n

    Bless you!!!!

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